Le développement du frelon asiatique
editPour comprendre la présence du « Vespa Velutina » sur notre territoire, il est essentiel de connaître son développement.
Beaucoup dirons que le frelon asiatique opère sur un cycle bien définit (NB : de Mars à Novembre). Or, il est essentiel de comprendre que sans une diapause de qualité, il n’y aurait pas de constitution de ce fameux cycle.
La diapause chez le frelon asiatique, c’est quoi ?
La diapause chez le frelon asiatique est une phase de repos physiologique, souvent liée aux conditions environnementales défavorables comme le froid ou le manque de ressources. Pendant cette période, les activités métaboliques ralentissent considérablement, permettant aux frelons de survivre aux conditions difficiles. C’est un mécanisme crucial pour leur survie et leur adaptation aux changements saisonniers.
Les différentes étapes, saison par saison
Pendant les mois de décembre à février, les gynes, femelles fécondées issues de colonies précédentes non traitées, entrent en diapause. La diapause, définie précédemment comme étant un « arrêt partiel du développement », est une phase cruciale où ces futures fondatrices se mettent à l’abri pour survivre aux rigueurs de l’hiver. Elles recherchent des endroits sécurisés tels que des amas de bois, des fentes dans les murs ou même des espaces sous les tuiles pour se nicher durant cette période.
Le Saviez-vous ?
D’après une étude du Muséum National d’Histoire Naturelle, seulement 1 % des femelles fécondées sortirons victorieuses de leur diapause et de la sélection naturelle prévue lors des premières constructions de nid primaire . Ce qui équivaut à 5 futures fondatrices sur les possibles 500 femelles fécondées du nid antérieur non traité.
Avec l’arrivée des premières chaleurs, à la fin février, nous observons l’apparition des premières gynes, ou futures fondatrices. Ces dernières entament leur quête de sources de nectar et de protéines afin de reconstituer leurs réserves d’énergie avant de se lancer dans cette grande aventure.
Rapidement, elles se nicherons dans un endroit à l’abri des intempéries pour y construire leur nid. On l’appelle nid primaire ou nid embryonnaire. Il n’y a qu’une seule reine par colonie. On parle alors de colonies monogynes.